On connait tous la pâquerette : cette petite fleur jaune aux pétales blanches qui fleurit à Pâques, d’ou son nom.

De son nom latin Bellis perennis, la pâquerette est une asteracée, de la même famille que l’Arnica. Et comme sa grande soeur, cette petite fleur a toutes les propriétés de l’Arnica.

Les propriétés inconnues de la pâquerette

Tout le monde la connaît et pourtant, si peu connaîssent ses propriétés. Salutaire pour les chocs, bosses ou hématomes, elle est également appréciée par les sportifs pour soulager élongations, claquages, muscles douloureux …

Comme l’Arnica, la Pâquerette résorbe hématomes, entorses, … elle stimule les parties touchées ou endolories en activant la circulation sanguine. Elle a une merveilleuse action vulnéraire !

La Pâquerette est également régénératrice et possède une action réparatrice ; elle n’a donc rien à envier à sa grand soeur l’Arnica.

Atout majeur : elle est facilement accessible, pour tous. C’est donc une merveilleuse fleur à portée de mains !

Comment utiliser les propriétés de la pâquerette ?

L’idéal pour profiter un maximum de ses bienfaits et propriétés reste de l’utiliser en macérât. Facile à faire soi-même, le macérât sera utilisé en baume ou pommade à emporter avec soi, à utiliser sur tous les bobos du quotidien ou plus encore.

Petit plus : elle est également reconnue pour son action tenseur qui permet de raffermir le buste.

La recette du macérât de pâquerette

Pour fabriquer votre propre macérât de pâquerette, il faudra avant tout choisir le meilleur moment pour les ramasser. Vous choisirez une période où la météo sera plutôt ensoleillée.

On cueillera ainsi uniquement les « têtes » de pâquerettes, appelées également les capitules, on enlèvera les tiges et on les fera sécher.

Pour les faire sécher, soit sur des claies de séchage, ou à l’intérieur sur une serviette, bien étalées sur un carton …en fait, la méthode dépend de vos possibilités. Les pâquerettes sont des petites fleurs qui sécheront rapidement peu importe la méthode utilisée. Il sera important de bien les faire sécher afin d’éviter au maximum l’humidité dans l’étape suivante.

Une fois les capitules sèches, on les placera dans un bocal en verre, et on recouvre d’huile végétale (par exemple 80% olive et 20% jojoba, mais en fonction des propriétés des huiles utilisées et de l’utilisation que vous souhaitez en faire, vous pouvez tout à fait prendre une autre huile).

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Attention aux huiles fragiles, à fort taux de rancissement ; ce serait dommage de faire ce macérât pour ne finalement pas l’utiliser !

On fermera le bocal et on exposera celui-ci au soleil « doux », entre 4 et 8 semaines. Si l’intensité du soleil est trop forte, placez le bocal à l’ombre.

Il se peut que de l’humidité (buée) apparaisse ; celle-ci devra être rapidement éliminée, en ouvrant le couvercle, sous peine de faire fermenter la préparation.

Au bout de minimum 4 semaines, votre huile sera prête à utiliser, mais vous pouvez tout à fait la laisser macérer plus longtemps ! Filtrez la à travers un linge propre, un filtre à café ou tout simplement un chinois. Vous pourrez l’utiliser directement en massage comme l’Arnica ou en faire un baume…

La recette du baume médicinal au macérât de Pâquerette

Pour fabriquer cette pommade vulnéraire, qui apaisera vos maux, c’est simple.

Il vous faudra de la cire d’abeille, du beurre de karité, et votre huile de pâquerette faite maison !

Et des huiles essentielles ?

La première huile essentielle à laquelle on doit penser quand on se cogne est celle d’hélichryse ! Pour les autres, comme le Lavandin, la Gaulthérie ou le Laurier noble, elles ont des propriétés idéales pour calmer les contusions, apaiser les inflammations ou tout simplement calmer les bobos du quotidien. Elles sont donc formidables en synergie dans cette pommade vulnéraire !

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Pour le reste, je vous laisse suivre la recette ci-dessous :

Baume médicinal à la pâquerette